Impression 3D/4D d'hydrogels antibactériens
L’impression 3D/4D* s’est fortement développée ces dernières années et s’accompagne d’un changement de paradigme dans la façon de concevoir et construire les matériaux et les objets. Cependant, cette technique d’impression fonctionne encore mal pour les matériaux mous comme les hydrogels. Ces derniers ont pourtant des applications potentielles très importantes en chimie et dans le domaine biomédical et leur élaboration par impression 3D serait un réel progrès.
Dans une étude parue dans la revue Small, des chimistes de l’Institut de science des matériaux de Mulhouse (IS2M, CNRS/Université de Haute-Alsace), en collaboration avec l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC, CNRS/CEA/Université Paris-Saclay), l’Institut de chimie radicalaire (CNRS/Aix-Marseille Université) et l’Australian National University (Canberra), ont développé des nouvelles matrices photopolymérisables pour l’impression 3D/4D d’hydrogels. Comme exemple d’application, la préparation in-situ d'hydrogels contenant des nanoparticules d'argent montre une réactivité antibactérienne contre Escherichia coli directement valorisable.
* : L’impression 4D est le processus par lequel un objet imprimé en 3D peut modifier lui-même sa structure et changer de forme avec l’impulsion d’une énergie extérieure comme la température, la lumière ou un autre stimulus environnemental.
Référence
5,12-Dihydroindolo[3,2-a]Carbazole Derivatives-Based Water Soluble Photoinitiators for 3D Antibacterial Hydrogels Preparation
Hong Chen, Timur Borjigin, Christophe Regeard, Pu Xiao, Frédéric Dumur & Jacques Lalevée
Small 2023.